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Cinq raisons de partir étudier en Irlande
Chaque année, le pays d’Oscar Wilde accueille dans le cadre du programme Erasmus près de
1 300 étudiants français. Malgré la crise économique, l’Irlande reste l’un des pays les plus
accueillants et les plus attirants de l’Union Européenne. Destination idéale pour suivre une
formation de qualité en anglais, l’Irlande est également une terre accueillante où le coût de
l’enseignement est bien moins élevé que chez son voisin britannique. Les places en Angleterre, au Pays de Galles ou en Écosse sont chères, au propre comme au
figuré, alors autant tenter sa chance en Irlande. Les études supérieures y sont découpées de la
même façon en deux cycles, l’Undergraduate (de bac à bac+3/4) et le Post-graduate (à partir
de bac+3/4). Les diplômes – le Bachelor (équivalent de notre licence), le master et le doctorat
– sont identiques. Vous pouvez vous rendre en Irlande pour progresser en anglais, mais sachez que les
universités demandent un certificat avec un bon résultat aux tests de langue, entre 80 et 90
points sur 120 au TOEFL iBT (Test of English as a Foreign Language Internet-Based
Testing), par exemple. Le véritable atout de l’île reste la gratuité de la scolarité pour les étudiants européens en cycle
Undergraduate, dans les établissements financés par l’État. Vous ne devrez régler que
l’inscription administrative : 2 250 € (au maximum) pour les services et les examens. En
revanche, le cycle Postgraduate est payant. Tout cela ne vous concerne pas si vous étudiez dans le cadre d’un séjour Erasmus : vous
payez alors le même tarif que pour une année universitaire en France. Selon le ministère de
l’Éducation irlandais, il faut tout de même prévoir un budget annuel compris entre 7 500 et
12 000 € pour la vie quotidienne. Peu d’heures de cours par semaine (une douzaine en moyenne), beaucoup de cas concrets, de
travail personnel et de temps passé dans les bibliothèques (elles sont ouvertes jusqu’à 22h00
en semaine) : en Irlande, les méthodes pédagogiques diffèrent peu de celles des autres pays
anglo-saxons mais sont bien différentes des méthodes françaises. « Ici, la relation enseignant–étudiant est moins superficielle qu’en France. Il est plus facile de
discuter, de prendre rendez-vous avec un professeur, de lui exposer les problèmes
rencontrés », indique Kevin, étudiant français à Dublin City University. En Irlande, il existe sept universités publiques et autonomes. L’une des plus célèbres est TCD
(Trinity College Dublin), conçue sur les modèles d’Oxford et de Cambridge, et NUI (National
University of Ireland). Sous forme d’unité fédérale, celle-ci regroupe les universités de
Dublin, Cork, Galway et Maynooth, ainsi que des "colleges" spécialisés, tels le National
College of Art and Design et le Royal College of Surgeons (médecine). L’Irlande compte également cinq "colleges" d’éducation destinés aux futurs enseignants du
primaire (pour le secondaire, il faut passer par l’université) et un certain nombre d’autres
"colleges", privés, à visée professionnelle (art, commerce, tourisme...). « A friendly, safe country. » C’est le premier argument invoqué par le ministère de
l’Éducation irlandais pour attirer les étudiants étrangers. Environ 40 % de la population a
moins de 25 ans. En fin de journée, surtout le vendredi, les pubs se remplissent. Il est rare d’y
passer plus de cinq minutes sans entamer une conversation. « J’aime la simplicité des gens.
Les Irlandais ont le cœur sur la main et n’hésitent pas à partager. Ils sont incroyablement
gentils ! », ajoute Fanny, une étudiante de retour de Dublin. (L’Étudiant) |